Un début de semaine (et d’année) agité pour le monde de l’anticorruption….

Pendant que l’AFA attire l’attention sur le crime organisé, annonce déjà 200 signalements au mois de janvier et insiste sur le rôle crucial des instances dirigeantes dans l’efficacité des programmes anticorruption…

Donald Trump signe un « Executive Order » limitant les enquêtes sur les entreprises américaines accusées de corruption à l’étranger.
Seules les entreprises américaines seront donc protégées ?… Le décret ordonne au procureur général des États-Unis de suspendre les poursuites au titre de la loi de 1977 sur les pratiques de corruption à l’étranger (Foreign Corrupt Practices Act) jusqu’à ce qu’elle publie des orientations révisées en matière d’application de la loi qui favorisent la compétitivité des États-Unis.

Et Transparency International annonce un recul de la France dans le classement de l’IPC (Indice de Perception de la Corruption) : avec un score de 67, la France perd 5 places, se situant désormais à la 25ᵉ position mondiale et 10 rangs derrière l’Allemagne…
Pour ceux qui, dans leur programme anticorruption, avaient choisi un seuil à 70, l’impact peut être significatif sur le nombre de tiers à évaluer ainsi que sur les facteurs aggravants des cartographies au moment de leur mise à jour.

De quoi alimenter la réflexion des Chief Compliance Officers… Un sujet à suivre de près ensemble.